L'ostéopathie, pour quoi ?
En aigu
- lumbago, cevricalgie, dorsalgie,
- blocages costo-vertébraux
- torticolis
- sciatique, cruralgie
- entorses
On s'assurera au préalable lors de notre bilan ostéopathique d'exclure des pathologies organiques ou des lésions qui ne seraient pas de notre ressort, et dans ce cas, de réorienter notre patient vers son médecin généraliste (exemple : lombalgie aiguë chez une jeune femme causée par une maladie du rein).
Pour des douleurs chroniques
- céphalées, migraines,
- raideurs ou fatigue du dos
- troubles digestifs fonctionnels (reflux gastro-oesophagien, hernie hiatale, constipation..)
- stress, burn out
- troubles du sommeil
Quand le corps n'est pas malade mais qu'il ne fonctionne pas de façon optimale.
Après des traumatismes
- nombreuses séquelles en raison de l'énergie du choc accumulée
- os, muscles, ligaments, organes, subissent des forces de pression
- conséquences immédiates (douleurs, céphalées, vertiges) ou plus tardives (raideurs, arthroses, déséquilibres)
L'ostéopathe, grâce à sa palpation, et son écoute des tissus, va chercher à atténuer les conséquences des traumatismes subies par le squelette, et les organes qu'il protège. Les traumatismes peuvent être à l'origine de douleurs chroniques ou se réveillant des années après.
En prévention
L'ostéopathe effectue un bilan ostéopathique. Il effectue le lien entre les renseignements donnés par le patient sur son passé traumatique, ses maladies, ses points de tension et son examen visuel et palpatoire. A l'issue de ce bilan, une stratégie de traitement peut être mise en place sur 2 à 3 séances espacées de 3 semaines.
Des traumatismes, physiques ou émotionnels, anciens ou passés inaperçus sont susceptibles de provoquer des séquelles douloureuses même plusieurs années après. L’ostéopathe fait prendre conscience à chacun qu’il est responsable de son capital santé qu’il peut préserver par un suivi ostéopathique régulier.
Un traitement de la tête aux pieds
L’ostéopathie intéresse tous les grands systèmes du corps :
- le système locomoteur et orthopédique : douleurs articulaires, entorses, tendinites, lombalgies, dorsalgies, costalgies, cervicalgies, scolioses, pubalgies, périarthrites de l’épaule, douleurs coccygiennes, douleurs maxillaires.
- le système neurologique : névralgies cervico-brachiales, névralgies intercostales, névralgies faciales, névralgie d’Arnold, cruralgies, sciatiques…
- le système cardio-vasculaire : troubles circulatoires des membres inférieurs, congestion veineuse, hémorroïdes, palpitations, oppressions…
- le système digestif : ballonnements, hernie hiatale, flatulences, troubles hépatobiliaires, colites, constipation, ptôse d’organes, digestion difficile, gastrites, acidité gastrique…
- le système génito-urinaire : certains troubles comme les douleurs et dysfonctionnement du cycle menstruel, cystite, les dysparunies (douleur lors du rapport sexuel)...
- le système O.R.L. et pulmonaire : sinusites, vertiges, bourdonnements, céphalées, migraines, bronchites, asthme, rhinites, bronchiolites, freins de langue…
- le système neuro-végétatif : troubles du sommeil, stress, états dépressifs, hypernervosité, anxiété, spasmophilie…
- les séquelles de traumatismes : fractures, entorses, chutes, accidents de voiture.
Le mal de dos
L’ostéopathe considère dans la majorité des cas ce symptôme comme la conséquence d’une suite adaptative plus ou moins complexe. Par exemple, une douleur dorsale peut être liée à des maux d’estomac ou à une dysfonction de la vésicule biliaire.
L’ostéopathe utilise une gamme d’outils thérapeutiques allant de la manipulation vertébrale aux techniques viscérales et crâniennes.
Il est important de ne pas négliger des douleurs de dos chez l'enfant (cartable trop lourd, scoliose, chutes).
La consultation en ostéopathie n'exclue en aucun cas les examens ou les bilans conventionnels qui devront être apportés lors de la séance.
Le praticien peut déterminer les différentes origines de la douleur. En prenant le patient dans sa globalité, l'ostéopathe traite les structures impliquées dans l'appartion de cette douleur. Il ne faudra donc pas s'étonner que la zone corrigée ne corresponde pas forcément à la zone douloureuse.
Nos habitudes gestuelles, nos obligations professionnelles, les stress du quotidien, l’ergonomie de notre mobilier, une mauvaise alimentation, sont autant de causes de douleurs vertébrales
Plagiocéphalie et brachycéphalie
La plagiocéphalie positionnelle est une déformation de la voûte crânienne causée par des pressions extérieures prénatales et postnatales. La plagiocéphalie peut être l’objet d’une consultation d’ostéopathie.
Elle se caractérise par une aplatissement par l'arrière du crâne aplatit d'un côté.
La classification selon Argenta :
- arrière du crâne aplati d'un coté
- arrière du crâne aplati d'un coté, avec l'oreille avancée du même coté
- arrière du crâne aplati d'un coté, avec l'oreille avancée du même coté et le front légèrement proéminent du même côté.
- arrière du crâne aplati d’un côté, l’oreille est avancée du même côté, le front est légèrement proéminent et la face est asymétrique.
- arrière du crâne aplati d’un côté, l’oreille est avancée du même côté, le front est légèrement proéminent, la face est asymétrique et une proéminence temporale.
La brachycéphalie est une déformation du crâne qui se localise des deux côtés du crâne mais seulement sur la partie arrière de celui-ci (occiput). L’occiput est alors applati des deux côtés.
Un même enfant peut avoir une brachycéphalie et une plagiocéphalie.
Ces 2 déformations crâniennes peuvent être prise en charge par l'ostéopathie. La collaboration avec d'autre professionels, comme les kinésithérapeuthes est parfois nécessaire.
La plagiocéphalie malformative résulte d'une anomalie osseuse crânienne, la craniosténose. C'est une soudure prématurée de 2 os du crâne. Le diagniotic médical se fait à l'aide d'une radiographie et la solution est chirurgicale. Ce type de malformation est très rare, 1 cas sur 100 000 pour les sysnostose lambdoïde et coronale.
Quand consulter ?
Le plus tôt possible, ou dès l'apparition de l'asymétrie du crâne. La croissance du crâne ralentit aux 6 mois de l'enfant, la meilleure opportunité de traitement est donc lors des 6 premiers mois.
Quelle prévention ? Le mobilité du bébé dans sa globalité.
- Le couchage sur le dos a considérablement augmenté l'apparition de déformations crâniennes. Le couchage sur le dos ayant pour but de diminuer les morts subites du nourrisson, il est primordial de respecter le couchage strict sur le dos lors des moments de sommeil. En revanche, sous surveillance lors des moments d'éveils, vous pouvez mettre votre bébé sur le ventre sur de courtes durées.
- Le portage physiologique diminue la pression sur l'arrière du crâne.
- Laisser le bébé libre de ses mouvements en favorisant les tapis d'eveil plutôt que les transats, poufs, nids, cosy , cale bébé, cale tête, tour de lit, coussin à mémoire de forme...
- Favoriser les rotations de tête, jouer avec le bébé en le stimulant dans l'activité motrice, alterner le coté d'allaitement (même artificel) , changer la position et le sens du lit...
Vous aurez compris que l'implication parentale est primordiale dans le quotidien.
Contre-indications
Il existe quelques contre-indications, telles que la fièvre, une fracture ou une suspicion de fracture, une hémorragie, une chirurgie récente.
La consultation en ostéopathie ne remplace pas une consultation chez le médecin.
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